Fixé par la Banque de France et publié au Journal Officiel ce mardi 29 août, le taux d’usure, limite au-delà de laquelle les banques ne sont pas autorisées à délivrer un crédit immobilier en France (tout frais compris, soit intérêts du prêt + frais de dossier + assurance emprunteur), poursuit son envolée historique. Alors qu’il était à 3,57 % le 1er janvier, le voila à 5,56 % à compter du 1er septembre, soit une hausse de 200 points de pourcentage en 9 mois.
Calculé sur la moyenne des taux pratiqués le mois écoulé à laquelle est ajoutée une marge de 30 %, ce taux d’usure est calculé mensuellement en 2023 au lieu d’une fois par trimestre habituellement, afin d’accompagner de façon plus réaliste la flambée des taux de crédit initiée par la politique de la Banque centrale européenne (BCE) depuis juillet 2022.
Dans le but de contrer l’inflation en pariant sur le ralentissement de la consommation, la BCE a en effet multiplié par 4 ses taux directeurs (le taux de refinancement des banques est passé à 4,25 % le mois dernier alors qu’il était encore à 0 % en juillet 2022). Et elle estime que son entreprise de ralentissement de l’économie européenne n’est pas terminée. Force est de constater, en effet, que l’inflation reste à des niveaux élevés partout en Europe (+ 6,1 % au 1er août sur un an au sein de l’Union européenne).
En toute logique, les taux du crédit immobilier vont poursuivre leur mouvement haussier ces prochains mois. L’envolée du taux d’usure permet déjà aux banques de rouvrir les vannes du crédit en s’assurant des marges de rentabilité suffisantes, ce qui n’était plus le cas ces derniers mois.
La majorité devrait retrouver en 2024 un taux d’activité plus conforme à leur rôle social, celui d’accompagner les ménages dans leurs projets, alors que la production de crédits à chuté de 40 % sur un an. Un mouvement là aussi historique.
Une inflexion qui s’accompagne d’une réalité hélas incontournable : plus on avance dans le temps, plus le coût du crédit s’enchérit, confirmée cette semaine par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, pour qui « les taux ne baisseront pas dans les mois à venir compte tenu du niveau de l’inflation qui reste élevé ».
Déjà supérieurs à 4 % ce mois d’août, les taux du crédit immobilier devraient très vite tutoyer les 4,5 % en cette rentrée avant de se diriger vers les 5 % pour le début d’année avant, tous les acteurs de l’économie l’espèrent, une possible stabilisation en 2024.
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