Pour nombre de ménages qui ont dû serrer les dents et croiser les doigts ces derniers mois pour que leur projet de vie soit financé, la nouvelle, dévoilée le mercredi 28 septembre par la Banque de France, relève du soulagement.
Depuis plusieurs mois, de nombreux Français se voient refuser l’accès au crédit alors même que, souvent, ils cumulent tous les critères qui faisaient encore d’eux en début d’année de bons profils pour les banques. Une anomalie majeure induite par le mode de calcul trimestriel des taux d’usure, en déconnexion totale avec la rapidité avec laquelle les banques procèdent aux réévaluations de leurs taux de crédit.
Mis en place pour lutter contre le surendettement des ménages, le taux d’usure additionne taux nominal du crédit, taux d’assurance, frais de dossier et frais de garantie. Une addition qui a pris la forme d’un couperet ces derniers mois pour près d’un emprunteur sur deux.
Avec des taux de crédit égaux ou supérieurs à 2 % pour un crédit sur 20 ans, les 2,57 % étaient vite atteints avec la seule assurance emprunteur pour les candidats au prêt dont l’âge était supérieur à 30 ans. En effet, pour tenir compte des risques de non-remboursement, plus on emprunte tard, plus l’assurance emprunteur est chère.
Avec le relèvement du taux d’usure de 0,48 points à partir de ce samedi 1er octobre, bon nombre de dossiers qui étaient en latence ces derniers mois pour quelques dixièmes de point devraient donc pouvoir obtenir leur sésame. Mais il faudra faire vite. La fenêtre de tir ne devrait en effet rester ouverte que quelques semaines. D’ores et déjà, plusieurs grandes enseignes du marché bancaire ont en effet annoncé le relèvement de leurs taux d’ici à la mi-octobre.
La Banque centrale européenne a en effet choisi de relever ses taux directeurs de 0,75 % à la mi-septembre, une hausse d’une ampleur inédite depuis les années 1980. En clair, l’argent emprunté par les banques coûte toujours plus cher, une réalité qui ne peut, en toute logique, qu’être répercutée aux emprunteurs.
Selon cette mécanique, le blocage dans lequel était plongé le marché du crédit ces derniers mois devrait inexorablement se retrouver d’actualité dans quelques semaines, à moins d’une injonction de Bercy à la Banque de France pour que le calcul du taux d’usure ne soit modifié. Car plusieurs solutions permettraient de rendre ce taux d’usure moins paralysant.
Son calcul mensuel, et non plus trimestriel, en est une, comme l’est l’exclusion du taux d’assurance des éléments pris en compte. Troisième hypothèse, celle du changement du mode de calcul. Actuellement, le taux d’usure correspond à la moyenne des taux de crédit constatés sur les trois mois antérieurs, à laquelle est ajouté 1/3. De plus en plus de voix s’élèvent chez les professionnels de la finance pour que cette part supplémentaire soit portée à 2/3.
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