Surplombant l’extrémité du port de plaisance, à la jonction entre le bassin Saint-Pierre et le canal de Caen à la mer, il étire ses lignes fluides tel un paquebot des temps modernes. Sa livrée blanche et ses terrasses transparentes très chic sont devenues le nouveau repère visuel du quartier du bassin Saint-Pierre. Du haut de ses huit étages au sommet desquels on domine la ville toute entière, le Norway fend depuis quelques mois le ciel caennais avec une belle élégance.
Livré il y a quelques mois déjà après un peu plus de deux années de travaux marquées par la crise sanitaire du COVID, ce modèle d’architecture a été inauguré le vendredi 2 décembre. Remarquable également par la qualité des matériaux employés, le projet, mené avec le souci de respecter le cadre prestigieux qui accueille cette imposante construction de 8 000 m2, étonne par la précision du travail réalisé sur la thématique de la luminosité.
Le Norway a en effet été créé avec le souci d’offrir à chacun des 78 logements une vue imprenable, soit sur la ville de Caen, soit sur l’eau, soit sur les grandes pelouses… voire sur les trois en même temps pour certains appartements. Tous sont ainsi dotés de grandes baies qui baignent chaque logement de lumière et donnent sur des espaces extérieurs souvent spacieux, balcons, terrasses ou bien logia.
« Ce projet est un modèle de ce que la ville peut produire de mieux », s’est émerveillée la sénatrice Sonia de la Provôté, qui était adjointe en charge de l’urbanisme lorsque Sedelka a présenté son projet. Ambition, concertation, écoute ont ensuite fait leur œuvre. « Ce qui s’est passé ici doit être un exemple sur la façon de fonctionner ailleurs à Caen », estime la sénatrice.
Une vision partagée par le maire de Caen, pour qui « ce très beau projet a su concilier qualité de vie, ambition qualitative et dynamisme dans une ville qui se renouvelle. » Joël Bruneau a rappelé l’objectif premier de ce projet, qui était de « créer une figure de proue qui donne le « la » en terme de qualité à ce que nous voulions pour la presqu’île. Ce bâtiment marquant répond à ces ambitions. »
Un enjeu parfaitement cerné par Karine et Malek Rezgui, directrice générale et président de Sedelka, qui ont réalisé là un immeuble signature, fruit d’une ambition poussée au maximum en termes de qualité, à partir d’une esquisse proposée par le cabinet d’architectes parisien VIB sur une idée forte : « répondre aux attentes des caennais de vivre dans une très belle résidence proposant des espaces et de la lumière en plein centre de Caen plutôt qu’en périphérie de la ville ou à la mer », a rappelé Franck Vialet, architecte.
Une ambition qui a bien entendu un coût. Les appartements de cet immeuble dont la réalisation a mobilisé un budget de 20 M€ étaient proposés à la vente à une clientèle haut de gamme à des prix allant de 4 000 € à 8 000 € le mètre carré. Le prix d’un appartement de standing dans un cadre d’exception, à partir duquel se construit le futur de la ville de Caen.
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