Publiée mi-novembre, la dernière note de conjoncture des Notaires de France relève un changement de cap pour le marché immobilier en cette fin d’année 2022. Après l’envolée des prix constatée ces dernières années, l’heure est à l’atterrissage en douceur. Les notaires affirment ainsi avoir ressenti une « décélération » sur les mois de septembre et d’octobre, accompagnée de délais de vente plus longs.
Conséquence, le ralentissement de la hausse des prix « est enclenché », soufflent les Notaires de France, pour qui la hausse des prix en 2022 devrait être contenue à + 5,7 % à fin décembre, alors qu’elle était de + 6,8 % sur les six premiers mois de l’année. Un freinage plus sensible pour le prix des maisons, dont la hausse n’excéderait pas 1 % sur le dernier trimestre.
Pour autant, les Notaires de France estiment que le baisse n’est pas encore pour tout de suite. Préalablement à cette hypothétique baisse des prix, c’est une baisse des volumes de ventes conséquente qui est généralement observée.
Justement, le volume de transactions sur le logement ancien fléchit sérieusement. En augmentation 15 mois consécutifs jusqu’à septembre 2021, mois au cours duquel le volume de transactions atteignait le record de 1,2 millions de ventes sur un an glissant, il est depuis en baisse. A août 2022, le nombre de ventes sur un an glissant reculait de 5,6 %.
Dans un contexte d’accès au crédit qui s’est tendu tout au long de l’année 2022 pour terminer quasiment bloqué de l’été jusqu’à cette fin d’année, cette baisse des volumes de ventes va inévitablement s’accélérer en 2023. Pour autant, soulignent les notaires de France, cet atterrissage « devrait s’effectuer en douceur« .
Parmi les facteurs qui valident ce scénario de ralentissement de la hausse des prix et de baisse des volumes de ventes avant, au final, une probable baisse des prix, les notaires pointent en premier lieu le « goulet d’étranglement » que constitue le taux d’usure, lequel exclut de plus en plus de ménages du crédit et compromet la réalisation de toujours plus de ventes.
En effet, « l’offre de crédit se trouve automatiquement limitée et fait d’un outil de protection nécessaire du consommateur un outil de raréfaction du crédit », pointent du doigt les notaires.
Ces derniers constatent également que la spectaculaire hausse des taux de crédit « implique une baisse de la capacité moyenne d’endettement, qui devrait se poursuivre et s’amplifier ».
D’autres acteurs du marché immobilier viennent confirmer ces données. C’est le cas de l’observatoire LPI-Se Loger pour qui, à fin septembre, les prix des maisons ont déjà reculé de 0,5 % sur 3 mois. De son côté, le site de petites annonces Bien’Ici observe une baisse de la demande de maisons de 15 % en un an, et un effondrement de 29 % sur le seul troisième trimestre.
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