Déjà complexifié le 1er janvier par les nouvelles règles édictées par le Haut conseil de stabilité financière (taux maximal d’endettement de 35% et durée d’emprunt limitée à 25 ans), l’accès au crédit connaît depuis février quelques soubresauts. Sous l’effet de la montée forte et rapide des taux bancaires, de l’ordre de 0,8% à 1% en 5 mois, de nombreux dossiers se retrouvent recalés par les banques en raison d’un taux d’usure trop bas (2,40% pour un crédit de 20 ans).
Il faut dire que par rapport au taux auquel elles empruntent elles-mêmes l’argent sur le marché interbancaire, les banques ne dégagent plus suffisamment de marge en prêtant de l’argent aux particuliers, surtout dans un contexte de risque accru avec une inflation à +5,8% sur 1 an et une guerre aux portes de l’Europe qui perdure.
Face à cette situation de blocage, le relèvement du taux d’usure cristallisait tous les espoirs des professionnels du financement. Bien trop bas car revu début avril sur la base des taux du début d’année, le taux d’usure ne va pourtant pas bouger comme attendu. Ce vendredi 1er juillet, il sera relevé de 0,17%. Une forme de statuquo qui ne peut que décevoir la profession, laquelle attendait une hausse bien plus significative, et même la modification du mode de calcul du taux d’usure.
Il y a quelques jours, le ministère de l’Economie a d’abord refusé de modifier ce mode de calcul, établi sur la moyenne des taux du trimestre précédent plus un tiers. Et le mardi 28 juin, la Banque de France a de son côté annoncé qu’elle ne relèverait le taux d’usure que de 15 à 20 points. De 2,40%, il devait ainsi s’établir à 2,60% maximum. Il sera finalement fixé à 2,57%. Une respiration salutaire, certes, mais pas suffisante, d’autant que de nombreuses enseignes bancaires attendaient ce relèvement du taux d’usure pour augmenter leurs taux, de l’ordre de 0,25%.
Calculé chaque trimestre, le taux d’usure ne peut répercuter qu’avec retard la réalité du marché tant que son mode de calcul ne sera pas modifié, encore plus dans un contexte de hausse vive et soudaine des taux tel que constaté depuis février.
Un décalage estimé à 6 à 9 mois, aux conséquences importantes : l’Association française des intermédiaires en bancassurance assure qu’1 dossier sur 5 est refusé pour cause de dépassement du taux d’usure. Prochaine étape le 1er octobre avec la fixation du nouveau taux d’usure.
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