5 raisons pour lesquelles les Parisiens vont continuer à acheter dans la région de Caen

Publié le :
18 Mai. 2022

En hausse de +32,8 % sur trois ans, les prix de l’immobilier à Caen et alentours ne reculent pas.  La demande est toujours forte dans un marché où les biens se sont raréfiés, poussée par la fièvre acheteuse parisienne. Encouragés par un pouvoir d’achat plus élevé que celui des locaux, les Franciliens continuent de se projeter dans le Calvados. Courteam fait le point sur ce phénomène qui va se poursuivre.

Si elle ralentit par son ampleur, la hausse des prix de l’immobilier est toujours d’actualité dans la région de Caen avec +4,6 % entre février et mai 2022 selon la FNAIM. Elle est de +12,4 % sur un an, et même +32,8 % sur trois ans. Une envolée spectaculaire que la crise du Covid a entretenu dans la durée sur la base d’une tendance forte qui ne s’est toujours pas démentie, celle du désir des habitants d’Ile-de-France de quitter la ville pour la province, et en particulier la mer.  

1/ Caen plus plébiscitée que jamais pour son cadre de vie

Tout les atouts d’une grande ville dans une métropole à taille humaine, proche de la mer d’un côté, d’une campagne luxuriante de l’autre, et à 2 h seulement de Paris : en résumé, voilà ce qui, depuis 2 ans, a décidé de très nombreux Franciliens à franchir le pas en quittant la région parisienne pour le Calvados. Ici, ils ont trouvé une région accueillante, agréable à vivre, chargée d’une riche histoire, et à la vie culturelle foisonnante.

Ce n’est pas un hasard si la ville de Caen a été désignée en fin d’année 5e ville de France où il fait bon vivre par le Journal du dimanche, derrière Angers, Annecy, Bayonne et La Rochelle. Autre distinction honorifique, la ville de Caen arrive en première position du classement des villes les plus recherchées sur internet pour acheter un logement (catégorie des villes de 100 000 à 150 000 habitants). 

2/ Des prix toujours attractifs

Qui plus est, même en ayant pris plus de 30 % depuis 2019, les prix de l’immobilier restent attractifs pour les ménages parisiens. Avec un prix de vente moyen de 3 100 € (3 690 € pour les maisons, 2 980 € pour les appartements), l’immobilier reste bon marché comparé à des tarifs qui dépassent partout les 8 000 € à Paris, et les 5 000 € en périphérie.

Cette réalité se mesure par un phénomène bien identifié, celui de la chute du nombre de transactions dans l’ancien en Ile-de-France, et a contrario, une forte hausse en province, plus particulièrement en Normandie. Dans le Calvados notamment, les droits de mutation, réglés au notaire lors d’un changement de propriétaire, sont passés de 69 M€ en 2019 à 148 M€ en 2020. 

3/ Un lien historiquement fort entre le Calvados et les Franciliens

C’est un fait : depuis l’avènement de la mode des bains de mer au temps de la révolution industrielle, la région parisienne cultive une forte affection pour la Normandie. Si des stations balnéaires telles que Deauville évidemment et Trouville sont des points de chute historiques, toute la côte du Calvados entretient avec Paris un lien particulier. A Ouistreham par exemple, 20% du parc immobilier est constitué de résidences secondaires, la plupart détenues par des Parisiens.

C’est bien simple, en Normandie, l’INSEE compte 60 000 résidences secondaires, dont la moitié dans le Calvados ! A Caen, dans les agences immobilières, environ un client sur quatre est de région parisienne. Un ratio qui monte lorsque l’on se rapproche de la côte. A Ouistreham par exemple, on estime dans certaines agences de la rue de la Mer que près de 50 % des renseignements pour acheter un bien sont le fait d’habitants d’Ile-de-France. 

4/ Les habitudes nées de la crise sanitaire restent ancrées

Si le télétravail n’est plus une obligation dans les entreprises en ce printemps 2022, il continue de gagner dans les mœurs. Encore très peu pratiqué il y a un peu plus de deux ans avant le premier confinement lié à la crise sanitaire, le télétravail a séduit de nombreux Français, à tel point que certains ne se voient plus revenir à la configuration « travail au bureau toute la semaine ».

Mieux, pour les chefs d’entreprise de certains secteurs d’activité, recruter devient complexe sans promesse de périodes de télétravail en semaine. Pour les Parisiens notamment, c’est le ticket de sortie vers la Normandie, qui continue donc d’attirer les actifs pour lesquels travailler à la maison est permis.

5/ Le Calvados et la ville de Caen encouragent l’arrivée des Parisiens 

Depuis quelques années déjà, le conseil départemental du Calvados et la ville de Caen s’impliquent dans de vastes opérations de séduction des habitants d’Ile-de-France. En septembre dernier, l’événement Caen-Calvados, cultivons l’essentiel, organisé au Jardin du Luxembourg à Paris, a fait le plein de candidats au déracinement.

Et le mois suivant, l’opération Je m’installe en bord de mer, toujours à Paris, a permis à de nombreuses entreprises normandes de venir enrôler de nouveaux talents, avec 16 000 emplois à la clé. Une aubaine dont beaucoup de Parisiens ont profité, et profiterons encore puisque ces opérations se poursuivront à l’avenir.

Top view of Trouville city with luxury houses and beautiful beach on the background during the morning light in France

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